differences-apparentes

Yaourt Bulgare

Lundi 21 janvier 2013 à 0:14

Je porte le parfum de M., la quasi unique tante, quasi unique "famille" que j'ai réellement cotoyé. L'heure bleu,de Guerlain. Ce parfum ma rappelle quelque chose de ma jeunesse que j'aime. Sa cuisine sentais sa cigarette et ce parfum ayant pris le soleil.
Ma chambre est orange, comme une pièce chez elle, ou j'avais pleinement ressentis la vérité de cette couleur.

Mes pieds sont froids, ça parait illogique, mais c'est parce que je reflechis trop. J'ai enfin compris le pourquoi du comment de cette chose.
J'ai une energie "de coeur", je porte toute une attention au fait de dire bonjour. Et je suis trop honnête pour être commerçante. Ce que je m'apprête a devenir. Et tant pis si je fais faillite. J'aurai été heureuse dans ce que j'aurai fais. Parce que "j'ai des images pleins les yeux" que je n'ai pas l'intension de laisser filer, ni l'intension de les laisser moisir dans mon imaginaire !

Mon unique oncle, il a épouser une femme ayant vécus et grandit dans le même village que lui. Il a eu un autre avis sur sa propre famille. Je sais C, que ça n'a pas du être facile... mais je sais aussi qu'il faut pardonner.

Mon autre tante, elle a reproduit toute sa famille, sa grande soeur et ses deux grands frères, et le même doute de paternité sur le dernier des deux. Ce qui est drôle, c'est qu'elle ne s'est pas reproduit elle même. M, les douleurs ne s'évaporent pas, il faut leur dire au revoir. Et s'habituer a leur absence.

Mon père.
Je sais tout. Mais réellement, je sais rien. Tout ce que je sais c'est que nous sommes pareil. A la goutte près.
Ce que je sais aussi, c'est que tout est inconscient a ton sujet. Et pourtant ...
Je sais que tu ne peux pas parler, parce que comme moi, "c'est ta vie, tes souffrances".
Et que toi comme moi on ne s'ouvre pas a n'importe qui et sans raison. Alors merci, pour ce jour, ou tu as accepté de réveler pas mal de ta vie. Enfin, de "sa" vie, et ainsi un peu de la tienne.

Je me suis toujours demandée qui avait retrouvé son corps. Et que diable, je ne sais pas si je préfère l'incertitude. Je sais que si c'était toi, je le vivrais bien plus mal qu'on ne puisse le penser.

Pourquoi les choses sont si étranges.
Pourquoi...

Et le noeud se dénoue, je revis tout ce que j'ai vécu quand j'avais 4 ans, la boucle se boucle. Je n'entends plus, j'entends.
Je ne dormais pas, j'ai dormis, et je ne dors plus.
Je m'exprimais, je me suis soumise, je reprends ma liberté.

Je me souviens.
 

(Catégorie)

Dimanche 20 janvier 2013 à 23:58

On ne choisit pas "réellement" sa famille.
Et pourtant quoiqu'on fasse, on en subit les conséquences.
J'aime ma famille "proche", y a pas a dire, qui qu'ils soient, bref, j'ai pas a faire de dessins.

Mais que diable, dans quelle famille à l'histoire de tarée suis-je née ?
Rien n'est pur comme neige, rien ! Alors si il y a quelques année j'avais affirmée a une amie que "non, ma famille n'a surement pas d'histoire cachée, on se dit relativement tout. Et puis c'est des gens tellement banaux"
J'étais bien naïve et innocente, deja a l'époque. Et bien....

Je suis terriblement tiraillée de tout cotés, sans savoir par quoi commencer.

Contrairement a d'habitude, je vais commencer par ce qui est le "je suppose" réel commencement: l'histoire de cette femme qui avait décidé de vivre sa propre vie, qu'importe le prix a en payer. Rien de plus charitable.
Mais au final qu'est ce que j'en sais...
Entre quoi suis-je réellement partagée ?

Je ne connais pas les années de souffrance que la descendance de cette femme.
Je connais seulement les séparations qui en ont suivit.

Alors si vous ne croyez pas a la signification des prénoms, sachez que le miens est très révélateur.
Et le plus drole, c'est que longtemps je n'ai pas porté mon vrai prénom. En réajustant la vérité, les traits ressortent.

En réajustant la vérité de mon histoire familiale, ce sera de même.

Ces mots sont de travioles et ne se suivent pas... je vais voir si je ne peux pas pondre quelque chose de plus logique. Ce que je dis en attendant, c'est que sans raison apparente, ce soir est un de ces soirs qui n'appartient pas a mon égo, il appartient a cette force qui ne m'autorise pas a dormir, mais m'oblige a y voir plus clair. Ma lampe et mon ordinateur s'éteindront plus tard que je ne peux le soupçonner.
 

(Catégorie)

Dimanche 25 novembre 2012 à 16:55

Il est tellement facile de renier, de refouler, de "passer a autre chose" tout en restant coincé a cette époque.
Je reviens de ce repas auquel je ne pensais absolument pas participer ne serai-ce qu'il y a 3 jours de cela.
J'ai failli verser une larme sur mon chemin du retour, et puis une fois posée, il est tellement simple de se mettre devant son ordinateur et de brouiller ses ressentis...
J'ai eu la connerie de la faire jusqu'à ce que je me dise que j'avais ouvert ce blog pour ne pas tomber dans cette stupidité que j'ai décidé de mettre a part pour avancer un peu plus clairement dans ma vie.

On vit dans un monde de faux-cul pas vrai ?
J'ai souvent dis aux personnes qui me demandaient que j'avais pas vraiment de famille, que pour moi c'était quelque chose qui comptais pas, de part tout les problème qu'on peux y croiser.
J'ai connu la "famille" de ma mère: ses cousins, ses cousines, parcequ'elle est fille unique, alors voila, de ce coté la j'ai connu mes "cousins et cousines du second degré" dont peu son très sympathique.... j'en redécouvre un d'ailleurs en ce moment, et ça fait drolement plaisir. Il est la, je suis la, on se parle, par ce simple lien de sang qui ne nous oblige a rien d'autre ... pour l'instant ?

Et puis la famille de mon père....
j'imagine que j'ai toujours eu un peu de ressentiment pour eux... mais ce ressentiment, il devait venir de mon père, j'ai du me l'approprier....
Il y a un frère et deux soeurs... dont une n'est pas responsable, qui vit pleinement mais sans conscience ses douleurs d'enfants. C'est triste, mais c'est son choix, également d'avoir fait vivre a ses propres enfants des douleurs similaires aux siennes. A 50 ans toujours s'appitoyer sur son destin qu'elle a choisi de ne pas faire évoluer.
Ce fut son choix, c'est aussi son choix de se prendre pour une grande ado et de rêver encore du grand amour, et de montrer une façade responsable.
M, c'est celle que j'ai toujours le plus cotoyé, celle avec qui mon père a toujours le plus discuté aussi... celle avec qui les rapports étaient les moins pires..
Et puis C. que je n'avais pas vu depuis une eternité 3/4...  dont mon père n'a pas vraiment de nouvelles....
Quelles histoires de tordu, et la sienne en particulier mais je ne la connais pas plus que ça. La communication étant rompue.

Bref, je n'ai plus envie d'en parler pour l'instant, c'est trop brouillon dans ma cervelle encore...

En attendant, M. va se faire opèrer de son cancer du pancréas demain matin. Je n'aurai sans doute pas de nouvelle personnellement. Parcequ'il y a ceux qui font partis entière de cette famille, et il y a les autres.
La façade, et la réalité.

Je ne mens pas sur ce que je suis et sur ce que je pense des gens. Eux, j'ai des doutes.
Je garderai un plutot bon souvenir de ce repas.
Un bon bouleversement d'inconscient !

(Catégorie)

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast